J'ai testé l'atelier "Stress, comment lâcher prise"

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Pendant les Semaines de l’Efficacité Professionnelle, qui ont lieu chaque novembre à Paris, nous organisons des ateliers gratuits thématiques axés sur le développement personnel. En 2016, Claire (du Marketing de CSP DOCENDI) a participé à celui appelé : Stress, comment lâcher prise.

 

Elle raconte son expérience... Pour lâcher prise, trouvez votre animal totem. Après une journée bien remplie, je me rends à l’atelier Stress, comment lâcher prise, où m’attend Frédéric Darie, partenaire CSP DOCENDI, spécialiste en vulnérabilité humaine. Une douzaine de stagiaires est déjà là. Nous nous asseyons en arc de cercle autour de Frédéric, avec l'air exténué d'une fin de journée. Nous commençons l’atelier par l’incontournable séance de présentation. Pourtant, cette fois, la chose ne se passe pas comme d’habitude. « Je voudrais que vous choisissiez votre animal totem de ce soir. Un animal qui représente votre état d’esprit. Comment vous vous sentez, là, tout de suite. » Je me lance : ce soir mon animal totem est le chat, je me poserais bien tranquillement sur un coussin, là tout de suite. Ma voisine a choisi l’écureuil, car elle se sent fébrile, incapable de se poser même si elle ressent une grande fatigue. Après nous viennent un cheval, une tortue et beaucoup de félins. Une tendance se dégage : les participants se sentent presque tous fatigués et énervés. Frédéric prend acte de cet état d’esprit et nous prévoit quelques petits exercices d’expression corporelle pour évacuer la tension qu’il a sentie chez nous.

 

Me regarder avec bienveillance

Ce petit échauffement terminé, Frédéric nous demande de marcher à travers la pièce sans nous toucher les uns les autres, puis nous fait accélérer l’allure. « A mon top, vous vous arrêterez devant la première personne en face de vous, et réagirez comme si vous veniez d’avoir un coup de foudre ! Et maintenant, comme si vous revoyiez un ami perdu de vue depuis 10 ans ! » Les exercices s’enchaînent et nous nous prêtons tous au jeu. Je perçois quelques regards amusés et étonnés parmi mes compagnons. J’entends même quelques rires. Je ne sais pas à quoi nous nous attendions, mais certainement pas à ça. « Maintenant arrêtez-vous, et regardez la personne en face de vous. Sans bouger, sans parler. Regardez l’autre vraiment, sans l’artifice d’une conversation. » Le calme retombe dans la salle. Je suis en face d’Isabelle, ma voisine écureuil. Nous nous fixons du regard pendant ce qui nous semble une éternité. J’entends une petite voix murmurer derrière moi, « C’est dur ! ». Il est vrai que l’exercice est étonnamment difficile, nous ressentons de la gêne à nous regarder ainsi. « Voilà une des raisons pour lesquelles nous ressentons autant de stress aujourd’hui. Nous n’osons pas être nous-même, nous ne regardons plus vraiment les autres pour ce qu’ils sont vraiment. Regardez les personnes autour de vous avec bienveillance, regardez-VOUS avec bienveillance », nous dit Frédéric.

 

Des choses pour moi

Les exercices reprennent et nous nous retrouvons par terre, sur la moquette à pousser des grognements. « Si on vous avait dit ce matin que vous alliez finir la journée par terre, sur la moquette, avec des inconnus, vous ne l’auriez pas cru. Et pourtant, vous l’avez fait ! » S’affranchir du regard des autres, voilà la deuxième leçon de Frédéric aujourd’hui. « Et ne me dites pas que c’est plus facile à dire qu’à faire. Vous venez de le faire ! » L’atelier est déjà terminé, je n’ai pas vu le temps passer. Je me sens à la fois énergique et calme. Totalement détendue. Je me dirige vers la sortie quand quelqu’un m’attrape le bras, c’est Isabelle. « Tu sais quoi ? J’avais prévu 1 milliard de choses à faire ce soir, mais finalement, je vais juste prendre un peu de temps pour moi. »

Claire Tucoulet - CSP DOCENDI

 

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