Manager dans un contexte international

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Manager dans un contexte international s’accompagne de défis culturels, géographiques et temporels, mais cela peut également être source d'opportunités pour l'entreprise.

Manager dans un contexte international peut se traduire par gérer en début d’après-midi une réunion sensible à distance, en anglais, avec des collaborateurs japonais, indiens et américains. Un exemple qui met en lumière les difficultés générées par ce type de management. « Outre la difficulté de s’exprimer dans une langue étrangère, le plus souvent en anglais, piloter une équipe à l’international a de forts impacts sur la gestion du temps et l’adaptabilité à l’interculturel des managers et des chefs de projets », explique Yann Coirault, consultant formateur spécialisé en management au sein de CSP Formation.   Pour y faire face et s’y préparer au mieux, ces professionnels doivent tout d’abord prendre conscience des différences culturelles en matière de rituels. « On ne commence jamais une conversation d’affaires avec un collaborateur chinois sans avoir au préalable tissé un lien relationnel personnel, cite en exemple le consultant. De la même manière, dans les pays nordiques où la culture du consensus est prédominante, il sera excessivement difficile d’aboutir à un accord durant une réunion. » Pour appréhender au mieux ces différences, il faut s’imprégner de la culture : en s’immergeant dans le pays, en écoutant les nouvelles locales ou encore en rencontrant des natifs. La dimension temporelle est également primordiale. « Cela sous-entend de penser en termes de décalage horaire, de prendre en compte les rituels temporels et donc de faire attention aux jours et aux heures auxquels on organise ses réunions, rendez-vous et visites », observe Yann Coirault. Dans un contexte international, la gestion du temps du manager doit effectivement être beaucoup plus anticipative et structurée.

 

Adapter son mode de management

Alors qu’un salarié japonais exécutera immédiatement la demande de son manager, la relation hiérarchique n’aura que très peu d’impact sur la manière de travailler d’un collaborateur anglo-saxon. Des différences qui demandent une forte capacité d’adaptation comportementale et organisationnelle. « Il faut aussi faire preuve d’humilité et de patience, montrer que l’on s’intéresse et que l’on cherche à comprendre les différentes manières de travailler », conseille le formateur qui voit dans ce cas de figure, le partage de pratiques avec des managers locaux comme essentiel.

 

Yann Coirault

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