Management des risques : un processus aux 3 étapes incontournables

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Le management des risques est une méthode de gestion des risques. De nombreux aléas menacent la pérennité des organisations, cette stratégie permet d’identifier les risques qui pourraient toucher l'organisation afin de mettre en place des actions dans le but de réduire leur impact.

 

1-Établir le contexte

« Il est impératif de commencer par déterminer le domaine sur lequel on va travailler, ainsi que ses enjeux », explique Pascal Depeint, consultant formateur en Qualité Sécurité Environnement (QSE) et management des risques au sein de CSP Formation. De l’établissement du champ d’action découle ensuite la définition des critères clés pour analyser les risques : « Il pourra s’agir par exemple des délais, des coûts, de l’environnement, de la qualité ou encore de la sécurité… ».

 

2-Apprécier les risques

Vient ensuite la phase d’appréciation des risques, « une étape cruciale, insiste Pascal Depeint, qui demande tout d’abord d’identifier les sources (les origines possibles des risques) ainsi que les événements pouvant se produire. » Par exemple, les ressources humaines sont une source de risque pour le lancement d’un nouveau projet, et l’événement peut être l’indisponibilité de ces ressources pour certaines tâches. « Il sera temps après d’analyser les causes pouvant engendrer le risque et leur impact sur les critères clés identifiés en amont. » Dans notre exemple, il faudra ainsi se demander ce qui fait que l’on manque de ressources. Quant aux conséquences, elles pourront notamment se traduire par un retard sur la livraison du projet. Pour bien apprécier les risques, il est encore nécessaire de définir une échelle de criticité permettant d’évaluer si ces derniers sont acceptables, à surveiller, ou s’ils supposent des actions de fond.

management des risques

 

3-Traiter les risques

« En fonction du degré de criticité, plusieurs actions sont possibles, indique le consultant formateur. Ainsi, le risque peut être considéré comme acceptable, ou encore à surveiller en prévoyant un éventuel « plan B ». Si le risque est élevé, il sera alors nécessaire de mettre en place des actions pour le réduire ou l’éliminer. » On pourra, par exemple, choisir de multiplier par deux les ressources avant le lancement du projet ou encore d’allonger ses délais de réalisation. Tout au long des trois étapes de ce processus, il est aussi primordial d’assurer un pilotage intégrant une surveillance constante des risques « avec des points réguliers pour déterminer s’ils sont toujours d’actualité, si le plan d’action doit être revu… » Ce pilotage doit également comprendre une capitalisation faite des retours d’expérience afin d’affiner l’évaluation, l’identification et l’analyse des risques. « Communiquer et concerter régulièrement les acteurs concernés, est aussi nécessaire pour les impliquer et s’assurer de créer une véritable culture du risque. »

 

Pascal Dépeintpascal dépeint

Pascal Dépeint, CSP DOCENDI, Consultant, ingénieur qualité et formateur

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