Parité : "Mon congé parental ? magique, structurant, inoubliable !"

Publié le - Mise à jour le

Retour aux actualités

Lorsque l'enfant paraît, etc. Un ravissement mais pas que. C'est aussi une nouvelle vie pour les parents et un temps de repos physique nécessaire pour la mère. Hugues Duhazé, chef de projet chez CSP, est le premier du groupe Lefebvre Sarrut (auquel CSP appartient) à profiter de la nouvelle durée de quatre semaines du congé parental. Il nous dit combien ce temps a été précieux pour sa nouvelle vie de famille.

 

Vous avez été le premier du groupe Lefebvre Sarrut à profiter de la nouvelle durée du congé parental de quatre semaines… Comment avez-vous appris cette nouvelle ?

Avec forcément beaucoup d’enthousiasme et de surprise ! d’autant plus que je l’ai apprise à quelques jours seulement de l’heureux évènement. La façon dont l’info a circulé a également joué un rôle dans mon ressenti. Aurélie Feld, notre présidente, a officialisé cette décision groupe lors de l’Appel à l’égalité du 18 juin du Think tank Marie Claire sur l’égalité homme femme à l’Unesco. Elle m’a cité au micro, directement, comme « pionnier » ! Je l’ai progressivement découvert par des notifications Linkedin ou WhatsApp avant qu’Aurélie vienne personnellement me confirmer la nouvelle dans la journée.

L’idée du congé parental est d’aider les deux parents à trouver leurs marques ensemble… Est-ce que cela a fonctionné ? Les avez-vous trouvées ?

Je pense les avoir trouvées, oui. Comme Anna est notre premier enfant, je n’ai pas réellement moyen de comparer avec l’ancienne formule. Je peux confirmer toutefois que ces quatre semaines m’ont permis de développer une réelle proximité avec ma fille, et d’épauler ma compagne dans ces premiers jours importants, ce qui l’aidera probablement à renouer plus rapidement avec sa vie professionnelle. Ma compagne s’est sentie tout autant bénéficiaire de cette situation.

D’ailleurs, qu'a pensé votre compagne de cette situation. Quel bénéfice a-t-elle ressenti ?

Pour elle, ce congé de quatre semaines a permis de stabiliser notre nouveau rythme de vie familiale (dans l’organisation par exemple), avant qu’elle reprenne une activité professionnelle. Elle pense également que cela a accéléré davantage son rétablissement physique et qu’elle ne se sente pas (ou moins) préposée d’office aux tâches relatives à l’enfant… En fait, elle y a vu un début de répartition plus égalitaire !

Selon vous, qu’est-ce qui a été le plus difficile pendant ces quatre semaines ?

Les grands classiques de l’accueil d’un premier enfant, j’imagine. Le changement de vie, de rôle, des nouvelles habitudes, de nouveaux devoirs, de nouvelles contraintes…

On a du mal à percevoir les mauvais aspects de cette mesure… Pour vous, y en a-t-il ?

Peut-être indirectement les conséquences d’un éloignement plus prolongé de son poste et de sa fonction. Même si évidemment, on est encore très loin de l’impact que peuvent avoir les congés maternité sur des carrières.

Si vous deviez résumer cette expérience en un seul mot ?

En vrac : « magique », « structurant », « inoubliable », « essentiel »... je cherche encore…

Propos recueillis par Nadia Ali Belhadj - CSP The Art of Training

L'engagement d'un congé parental de quatre semaines, pour l'ensemble des sociétés composant le groupe Lefebvre Sarrut, a été pris le 18 juin 2019 lors de la journée de l'Appel à l'égalité, organisée par le Think Tank Marie Claire et le Connecting Leaders Club.

Formations pour se préparer à la nouvelle vie de parent :

Bien vivre le changement

Equilibre vie pro-vie perso à l'ère du digital

 

Formations qui pourraient vous intéresser

tealium