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Comment accompagner un collaborateur anxieux miné par des inquiétudes qui compromettent sa performance individuelle et celle de son équipe ?
L’état anxieux se caractérise par l’attente constante d’un danger imminent. Éprouvant des difficultés à y faire face, la personne concernée ressent un sentiment de peur latent. Certes, nous sommes tous plus ou moins anxieux, pris de trac avant une prise de parole en public, par exemple.
On dit d’une personne qu’elle est « anxieuse » quand cette crainte devient permanente et semble démesurée par rapport à l’enjeu.
Au travail, l’anxiété est gage de prudence et de réalisation consciencieuse d’une tâche. Elle incite à l’évaluation des risques dans la phase préparatoire d’un projet et ne laisse aucune place à l’imprévu. Elle constitue toutefois un sérieux frein à l’innovation, à l’audace, au goût du risque. La personne anxieuse connaît déjà du stress dans sa « zone de confort ». Elle éprouve donc de grandes difficultés à accroître cette zone et se montre réticente à s’aventurer dans une « zone de risque », fût-il « contrôlé ».
A l’inverse d’une personne dépressive, le collaborateur anxieux s’affaire pour prévenir les risques. Il est constamment sur le qui-vive, ce qui l’épuise physiquement et psychologiquement. En découlent divers troubles, notamment psychosomatiques : tensions musculaires, mauvaise concentration, dispersion, fatigue, etc…
Avec ses troubles de l’humeur et son hyper-vigilance permanente, le collaborateur anxieux épuise aussi son entourage. On imagine aisément les effets délétères d’une telle anxiété sur une équipe : absentéisme, conflits, stigmatisation…
Si vous reconnaissez un de vos collaborateurs dans ce portrait, il est de votre responsabilité managériale de réagir. Ne vous substituez pas à un spécialiste mais encouragez ce collaborateur à consulter un spécialiste (médecin du travail) : l’anxiété puisant ses racines dans l’histoire personnelle de l’individu (éducation, fait marquant…), cette personne a sans doute besoin d’une psychothérapie de fond ou même d’un traitement médicamenteux.
Vous pouvez aussi l’inciter à se détendre en pratiquant régulièrement la relaxation (micro-sieste, étirements, exercices de respiration...). Cette relaxation l’aidera à atténuer les troubles anxieux liés à son environnement de travail. Si ce collaborateur n’est pas sensible aux vertus de la relaxation, suggérez-lui une formation…
Pour accompagner au mieux cette personne anxieuse et éviter qu’elle ne contamine l’équipe, Alex Fébo, consultant-formateur chez CSP DOCENDI (devenu Lefebvre Dalloz Compétences), invite à respecter quatre règles :