Covid-19 : Le confinement a resserré les liens avec les partenaires

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A y réfléchir, la crise du Covid-19 peut avoir eu du bon ! C'est ce que nous dit, en substance, Frédéric Marchal, notre RP de choc... RP comme Relation Partenaire ! Avec son légendaire style faussement nonchalant, Frédéric explique les actions qu'il a mises en place avec les partenaires pour déjouer l'angoisse du confinement et réinventer les relations.

La crise du Covid a aussi bouleversé les relations des organismes de formation avec leur partenaire. Quel a été l’impact le plus significatif, en plus de l’impact financier ? Le métier de formateur ou de consultant indépendant est un métier solitaire. Pour eux, la plupart des contacts et interactions se font avec leurs clients, mais restent relativement éphémères.  Ainsi beaucoup de formateurs indépendants cherchent à nouer des relations fortes avec les organismes de formation avec lesquelles ils travaillent. Pour eux, c'est une façon de pouvoir intégrer une équipe, se développer, participer à des événements ou simplement échanger avec des pairs. Chez CSP-docendi, c’est justement cette dimension que nous mettons en avant avec nos partenaires ! Nous mettons l'accent sur l’importance du lien en accord avec nos valeurs I C.A.R.E (Innovation-Client-Agilité-Respect-Equipe). Mais avec le Covid, du jour au lendemain, la quasi-totalité de nos partenaires ont perdu, leur activité, leur mobilité, leurs liens avec leurs interlocuteurs habituels et évidemment leurs revenus. Est-ce que CSP Docendi a pris des mesures spéciales pour amortir cet impact ? Après la décision de confinement le 16 mars, nous avons tout de suite mesuré l’impact de cette situation sur nos 300 partenaires. Dès le 17 mars, nous avons organisé deux réunions quotidiennes à distance! Nous voulions absolument pouvoir garder le lien, prendre des nouvelles, répondre à leurs questions. Rapidement, nous avons pris conscience que ce temps de confinement, s’il était très contraignant pour tous, était aussi une très belle opportunité pour faire des choses que l’on n’a d'ordinaire pas le temps de faire lorsque l’on est pris dans le rythme du client. Ainsi, c'est devenu l’occasion de nous former, en particulier sur les outils à distance, de parler de nos expériences, de partager des sujets qui nous tiennent à cœur. Nous en avons profité pour explorer et défricher des thèmes nouveaux avant de les proposer à nos clients. Concrètement, nous avons récolté toutes les envies de partage et avons mis en place un planning d’ateliers pour la semaine suivante.   Dès la fin de la première semaine de confinement, nous avons instauré deux rituels hebdomadaires qui continuent d’être très appréciés :

  • Les réunions K.I.T (Keep In Touch), deux fois par semaine, sur skype, Teams, ou Zoom qui permettent à chacun de venir poser des questions, proposer des idées d’atelier, ou tout simplement écouter.
  • La newsletter Newzy du jeudi soir qui donne des nouvelles de l’entreprise, de nos clients, et surtout le planning des ateliers pour la semaine suivante (une dizaine chaque semaine) afin que les partenaires puissent s’y inscrire.

Nous sommes à l'heure du déconfinement maintenant... quels sont les premiers retours ? Sur les 250 partenaires concernés par notre démarche K.I.T, plus de 150 ont au moins assisté une fois à une réunion. Newzy est lue par plus de 200 personnes chaque semaine ! C'est beaucoup compte tenu du contexte ! Nous nous sommes rendu compte que l'un des enjeux majeurs de la période est la montée en compétence de nos partenaires sur les outils digitaux. Après six semaines de confinement, nous avons lancé un sondage auprès d’eux sur leur « maturité en formation distancielle ». Cette petite étude indique que 70% d’entre eux ont progressé dans l’utilisation des outils et l’animation, grâce, principalement, aux échanges entre pairs. Aujourd'hui, 75% sont tout à fait opérationnels dans l’animation de formation à distance. Nos partenaires sont très nombreux à témoigner leur satisfaction par rapport à cette démarche ! Ils nous disent régulièrement que « CSP-docendi est le seul organisme de formation à avoir eu cette approche avec les formateurs » . Mais, nous sommes aussi ravis qu’ils aient joué le jeu ; certains avec un gros investissement personnel, allant parfois jusqu’à animer plusieurs ateliers par semaine. On sent un vrai mouvement de solidarité entre eux, une envie d’animer des ateliers chez certains pour ne pas seulement « profiter » de ceux des autres. Aujourd'hui, des relations nouvelles s’installent et les partenaires des régions, y compris les outre-mer, parfois un peu oubliées, auparavant se joignent aux réunions avec autant de facilité que les Parisiens. Une fois la crise passée, nous allons capitaliser sur cette démarche, sur des choses que nous n’avions jamais réussi à faire en temps « normal ». Le but du jeu est de conserver nos rituels même si la fréquence sera probablement réduite, puisqu'il faudra reprendre le rythme du client! Sur le ton de la plaisanterie, ces rituels qui me font dire aux partenaires : « Je ne vous ai jamais autant vus que depuis que je ne vous vois plus ! »

Propos recueillis par Nadia Ali Belhadj

A lire également de Frédéric Marchal Être agile et fair(e) play (sir), l’autre fondement de la transformation co-écrit avec François Chauvin

   

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