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Expert en organisation, management et communication, le formateur-coach que je suis adhère totalement à l’esprit ludique, bienveillant et professionnel de la pédagogie CSP DOCENDI. J’ai pu expérimenter à de multiples reprises sa formule ciselée de blended learning, qui conjugue 2 jours de présentiel et un accompagnement digital amont/aval [1]. À chaque fois, j’en ai constaté l’efficacité. Les ingrédients de ce succès peuvent-ils être transposés dans le cadre des formations à distance ? Focus sur mes premières animations de notre nouvelle formule.
Spécialiste des formations dédiées aux soft skills, CSP DOCENDI a choisi de transposer ses formations en 100 % distanciel en raison de la crise sanitaire inédite que nous venons de vivre et du confinement qui en a découlé. Comment reconstituer la pépite du présentiel, qui permet d’interagir partager, ressentir, expérimenter, au plus proche du quotidien professionnel des apprenants ? Comment respecter l’approche avant / pendant / après, garante d’un parcours de formation ayant vocation à développer des compétences durables ? Cela a nécessité un vrai travail de réingénierie pédagogique. La classe virtuelle est apparue comme la meilleure modalité de transposition du présentiel. Elle suppose toutefois divers ajustements de la part des animateurs-formateurs. Bien que la conduite de réunions à distance, en conférence téléphonique ou visioconférence, ne me soit pas étrangère (dans le cadre de mes anciennes fonctions dans la communication), l’animation de formations à distance met en jeu d’autres mécanismes et compétences. Retour donc sur mes premières sessions de ce type, pour Samsung Electronics. Avec une particularité : des participants Tech friendly ! Ils ont par ailleurs l’habitude du télétravail et des outils que celui-ci requiert. Cette formation à distance a été déclinée en 6 modules de 2 heures, avec 4 thématiques différentes toutes liées à l’organisation, au management et aux soft skills des managers. L’ensemble a été réparti sur trois jours. En termes d’outil, j’ai utilisé l’une des solutions de classe virtuelle du marché afin de créer des groupes et sous-groupes, à l’image de ce que je fais d’habitude en présentiel. Inutile de préciser que, durant la première heure d’animation, j’ai eu le trac ! Comme lors de ma première session de formation présentielle réalisée pour CSP DOCENDI…
Que dire du 100 % distanciel, grâce à la classe virtuelle, si ce n’est qu’il reste très proche du présentiel ? Moyennant la prise en compte de certains axes de vigilance. Parmi ceux-ci : le rythme insufflé lors de chaque séquence pédagogique – le moindre temps mort pouvant s’avérer contreproductif. J’ai donc fait marcher mon lobe préfrontal (rires). L’idée étant de conserver un niveau d’attention maximal chez les apprenants. En l’occurrence, ces derniers se sont montrés très à l’écoute, sans doute grâce à leur usage régulier des outils de visioconférence. Et je me suis moi-même maintenu à ce niveau d’écoute élevé. L’exercice m’a par ailleurs demandé davantage de ruptures de ton ainsi qu’un discours plus condensé. J’ai réalisé des sondages pour questionner les équipes, le chat ayant servi à répondre au quiz final. Les interactions n’ont absolument pas été entravées par la distance. Quant à la posture que j’ai adoptée, ce fut souvent celle du coach – comme en présentiel – afin de voir ce qui va et ce qui bloque, de saisir les besoins et attentes non exprimés. Je m’étais interrogé avant le début de ces sessions sur les carences générées par l’impossibilité d’accéder à une communication non verbale exhaustive, du fait de la distance. In fine, je n’en ai pas observées. J’ai donc retrouvé des sensations identiques à celles du présentiel, et effectué des constats semblables : la notion d’équipe se manifeste, les sous-groupes étant dotés des mêmes aptitudes ou comportements. À savoir, le goût du challenge et des tentatives de « corruption » de l’animateur ! L’aspect ludique était totalement au rendez-vous. Si des problématiques techniques peuvent perturber les premiers moments de la classe virtuelle, elles existent aussi en présentiel. Le nombre de participants requiert également la plus grande vigilance, l’attention et l’écoute dont on peut faire preuve à distance étant un peu plus sélectives que dans une salle de formation « physique ». Quant aux participants, leurs retours ont été très positifs ! Sachant qu’ils avaient pour la plupart déjà expérimenté les parcours CSP DOCENDI. Un tiers d’entre eux ont d’ailleurs indiqué avoir retrouvé ce qu’ils avaient vécu en présentiel lors de leurs précédentes formations.
Je retire de ces premières formations à distance que les 2 heures en 100 % distanciel requièrent une énergie différente de celle mobilisée en présentiel. Il faut dire que, dans cette nouvelle configuration, j’étais moi-même en apprentissage ! Une fois les automatismes créés, l’énergie à déployer sera moindre. L’écoute active doit également être maximale, le son nous parvenant de manière moins naturelle qu’en face-à-face. Quant aux ratés techniques, qui peuvent aussi survenir en présentiel, ils nécessitent d’être davantage anticipés dans la mesure où aucun « levier » ne permet de rattraper une carence technique lors d’une classe virtuelle. Un exemple « bête » : attention à ne pas oublier de mettre en partage l’image ET le son lors de la diffusion d’une vidéo ! Comme en présentiel, il est important de bien veiller, en amont, au confort de toutes les parties prenantes. Chez CSP DOCENDI, nous travaillons dans un esprit de test&learn sur les formats adaptés aux besoins de nos clients. Avec un atout de taille : la culture pédagogique de CSP DOCENDI s’épanouit aussi bien à distance qu’en présentiel ! On apprend, transmet, partage, teste, expérimente tout en conservant la même philosophie. Sans oublier la dimension ludique, essentielle au bonheur d’apprendre.