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Publié le - Mise à jour le
Les soft skills suscitent un intérêt grandissant dans l’entreprise et chez les collaborateurs. Pourtant, un certain flou subsiste quant à leur nature. Et d’autres questions se posent : quelles sont les compétences le plus mobilisées au quotidien ? En quoi influent-elles sur les activités génératrices de performance ? De l’impact des soft skills sur les capacités d’adaptation des collaborateurs, durant la crise sanitaire, aux modalités pédagogiques à privilégier pour les développer, retour – en infographie - sur les données clés du 1er baromètre annuel de CSP DOCENDI.
Publié en novembre 2020 et réalisé auprès de professionnels issus à 67 % des fonctions RH & formation ou direction générale[1], le 1er baromètre des soft skills offre un éclairage sur le type de compétences associées aux soft skills par les répondants. Par équipe, 3 grandes familles se distinguent :
Il s’agit là d’une surprise car le savoir-vivre, en tant que tel, n’appartient pas à ce grand ensemble : il repose en effet exclusivement sur la maîtrise de règles et de codes, là où les soft skills – en leur qualité de compétences – mettent aussi en jeu des savoir-faire. Il se traduit par ailleurs différemment selon les cultures et les milieux sociaux. Le savoir-vivre peut toutefois favoriser l’expression de certaines soft skills telles que la coopération ou la communication. À noter : les compétences cognitives (dont la compétence Apprendre à apprendre fait partie) et organisationnelles (la gestion du temps et des priorités par exemple), sont comparativement beaucoup moins citées. Elles jouent pourtant un rôle clé en matière d’efficacité ou de mobilité, professionnelles. Par ailleurs, la nature des soft skills le plus souvent mobilisées par les répondants, au quotidien et quel que soit leur métier, témoigne de l’importance en 2021 de savoir travailler avec l’autre. Ceci dans un environnement fluctuant. Figurent sur le podium :
L’articulation particulière des soft skills, qui s’alimentent les unes les autres, doit ici être signalée : en effet, l’écoute et la communication « nourrissent » la coopération, une compétence soft citée par 44 % des répondants. C’est également le cas de la gestion des émotions (39 %). Quant à l’adaptabilité, elle peut être qualifiée de méta soft skills dans la mesure où elle engage toutes les soft skills mentionnées – de celles déjà évoquées à la créativité (22 %), la compétence Apprendre à apprendre (18 %), la pensée critique (16 %) ou la connaissance de soi (15 %).
Quatre grands « domaines » recueillent les faveurs des répondants :
Il s’agit là d’enjeux de performance majeurs pour les organisations. Ces sujets ont par ailleurs un caractère collectif (en partie seulement pour l’efficacité professionnelle, envisagée sous les deux angles), et ils mettent en jeu de multiples interactions. D’où le rôle attribué aux soft skills dans l’accompagnement des transformations de l’entreprise - la communication et les interactions en étant le cœur. À l’inverse, un domaine à portée plus individuelle, l’évolution professionnelle des collaborateurs, n’est cité que par 18 % des personnes interrogées. Alors que les soft skills ont longtemps été exclusivement rattachées au développement personnel, les professionnels RH, responsables formation et membres de la direction générale valorisent la dimension collective de ces compétences, pour insister sur leur caractère stratégique en entreprise[2].
C’est l’une des principales « leçons » du 1er baromètre annuel des soft skills : 7 répondants sur 10 envisagent de programmer ce type de formations dans les douze prochains mois. Notons néanmoins que 5 sur 10 se laissent une marge de manœuvre – l’évolution de la situation économique globale et/ou de la situation financière de l’entreprise étant susceptible d’influer sur cet objectif[3]. Si formation il y a, une autre question se pose : comment concourir au développement des compétences humaines, émotionnelles et cognitives ? Plusieurs « modalités » sont mises à l’honneur, relatives à l’accompagnement, au dispositif de formation ou à la dimension pédagogique :
Le développement de ce type de compétences se prête donc assez peu aux formats « classiques » de formation.
Pour en savoir plus : consultez le 1er baromètre annuel des soft skills proposé par CSP DOCENDI [1] Le tiers restant est réparti au sein de toutes les autres fonctions de l’entreprise. [2] C’est ce qui ressort d’une analyse plus approfondie des résultats du 1er baromètre annuel des soft skills, sachant que le nombre de réponses à cette question était limité. [3] 18 % des membres de la direction générale estiment « impérative » la programmation de formations soft skills, contre 38 % des responsables formation. [4] Natacha de Saint-Vincent est Directrice générale du pôle formation du groupe Lefebvre-Sarrut, auquel CSP DOCENDI appartient.