Les 6 leviers du pouvoir du manager

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« Ils ne sont pas prêts à perdre du temps pour en gagner », dans cet aveu d’impuissance d’un grand patron français, réside le principal pouvoir du manager : savoir perdre du temps pour en gagner !

Le pouvoir du temps

« Nous perdons souvent de vue que les gens ont besoin de temps pour apprendre », constate Philippe Mayet, consultant, formateur et coach pour CSP. Un phénomène qui se répercute à toutes les strates du management, où souvent, le temps passé à échanger est considéré comme perdu. Les entretiens de fin d’année en sont un bon exemple selon Philippe Mayet : « long, parfois contreproductif, cet exercice est souvent l’un des plus mal faits, car il ne fait généralement pas l’objet d’un suivi. Alors que si les managers perdaient quelques minutes par mois à suivre le travail de leurs collaborateurs et partager avec eux au fil de l’eau, le rendez-vous de fin d’année serait une rencontre à forte valeur ajoutée et un élément moteur de motivation. »

Le pouvoir d’information

Pour piloter, faut-il encore avoir toutes les données. Ce n’est donc pas un hasard si les hauts dirigeants savent s’entourer. « Un manager doit échanger et recueillir des informations afin d’avoir toutes les cartes en main pour trancher », illustre le formateur de CSP.

Le pouvoir du poids

"Quelle est la force de ma voix dans l’entreprise ?". "Quel est le poids de mon service ?" Ces réponses permettent de jauger sa marge de manœuvre au sein de l’organisation.

Le pouvoir de choix

« Il est peu manipulé par les managers, car ces derniers ne se donnent pas la possibilité de modifier les manières de procéder ou les objectifs de leurs collaborateurs, constate Philippe Mayet. Pourtant ils ont aussi ce pouvoir-là ! »

Le pouvoir d’influence

Autre levier de pouvoir : le leadership. Il détermine la capacité du manager à influer sur son environnement, interne et externe.

Le pouvoir de sanction

Qui dit sanction sous-entend aussi, à l'inverse, la reconnaissance. « Mais en France, on fait évoluer (ou pas) les gens en mettant l’accent sur leurs points faibles, or le meilleur mode d’apprentissage est celui qui met d’abord en avant les qualités et les points forts de chacun », observe le formateur. Un point sur lequel les managers français ont encore sans conteste de gros progrès à faire.

Enfin, souligne Philippe Mayet, le manager a un autre pouvoir : « celui de s’autoriser à essayer ».

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