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Publié le - Mise à jour le
La crise sanitaire a accentué des tendances émergentes dans de nombreux domaines. En entreprise, la culture du travail a évolué, managers et collaborateurs ayant dû mobiliser leurs soft skills pour s’adapter à des situations inédites. Quelles sont celles vouées à jouer un rôle clé dans les années à venir ? Et comment permettre aux collaborateurs de s’approprier ces compétences devenues décisives ? Éléments de réponses avec Thibaut Champey, Lead dans des entreprises technologiques[1]. Moteur demandé…
Les soft skills ont été mises en lumière durant la crise sanitaire en raison de leur impact positif sur la collaboration à distance – entre autres. Le contexte de travail hybride qui se dessine à présent dans un grand nombre d’organisations laisse entrevoir une montée en puissance des « besoins » en la matière. Dès lors, il est important pour les entreprises de déterminer quelles compétences prioriser au sein de leurs effectifs. Pour Thibaut Champey, le trio de tête – à ajuster en fonction du domaine d’activités de l’entreprise, de ses métiers et de son environnement concurrentiel -, est le suivant :
Parmi celles-ci, on trouve les cafés virtuels ou des moments de jeux en ligne, pour les échanges informels. Les rituels managériaux – pour des échanges formels – incluent les réunions d’équipe, lesquelles permettent de partager des informations structurantes avec l’ensemble des collaborateurs.
Toute entreprise doit définir sa mission et ses valeurs car les deux, conjuguées, contribuent à la culture d’entreprise et donnent du sens au travail des équipes. Là où une vision purement « budgétaire » privilégie le court terme, la mission de l’entreprise et la culture qui s’élabore au fur et à mesure s’inscrivent dans le long terme pour apporter des bénéfices à l’organisation tout entière. Or les soft skills font partie intégrante de la culture d’entreprise ! Elles nourrissent en effet les relations professionnelles et personnelles (entre collaborateurs, équipes ou managers / collaborateurs), mais aussi les relations clients quand l’activité s’y prête. À ce titre, Thibaut Champey voit un lien fondamental entre culture d’entreprise et soft skills. L’adéquation à opérer joue un rôle décisif lors du recrutement notamment, et ceci dans les deux sens – recruteur / candidat et candidat / entreprise.
Le travail d’in-formation à réaliser auprès des collaborateurs est capital. Plusieurs études ont en effet révélé une certaine « méconnaissance » de la nature de ces compétences et plus encore, de l’impact favorable qu’elles peuvent avoir sur les performances de chacun, ainsi qu’au niveau collectif. Les services formation ont un rôle important à jouer en étant capables d’ajuster les parcours de développement des compétences qu’ils proposent aux collaborateurs, en fonction de leur métier. Les managers sont également au cœur de cette « customisation », profitable. Et plus la culture du feedback est à l’œuvre dans l’entreprise, plus les collaborateurs – et managers ! – ont de chance de trouver les leviers nécessaires à leur progression en la matière. Car le développement des soft skills implique à la fois de pouvoir mettre en pratique et de disposer de « retours » réguliers sur les succès et les axes d’amélioration – Thibaut Champey en est intimement convaincu. [1] Thibaut Champey est le DG de Dropbox France.
Thibaut Champey Head of Solutions EMEA & Country Manager France de Dropbox.