Burn-out, savoir dire stop ?

Publié le - Mise à jour le

Retour aux actualités

Parfois surnommé le « nouveau mal du siècle », le burn-out est une maladie professionnelle qui touche de plus en plus de salariés à travers le monde, et dont les signaux se sont amplifiés avec la crise sanitaire et le télétravail. Quand les signaux ne trompent pas, que corps et esprit lâchent : il est temps de se ressourcer.

 

Comment se déclenche un burn-out ?

Cet état d’épuisement maximal s’installe lentement et bouleverse la santé mentale et physique du travailleur. Ses causes sont multiples : pression constante, surcharge de travail, objectifs hors d’atteinte, mauvaise ambiance, absence de déconnexion, harcèlement sont autant de facteurs qui peuvent bouleverser l’épanouissement professionnel d’un salarié.  

 

Repérer les symptômes

Pour soi, pour ses collègues ou pour les autres, certains signes avant-coureurs permettent de déceler l’arrivée d’un burn-out. À ce moment-là, il faut être attentif. Parmi ceux-ci :

  • Un désintérêt, une démotivation progressive ;
  • Une forte anxiété, un stress constant ;
  • Le sentiment de manquer d’énergie, d’être tout le temps épuisé ;
  • Des troubles du sommeil ;
  • Un manque d’appétit et des variations de poids anormales ;
  • Des manifestations physiques comme des maux de tête ou de dos.

 

Prévenir le burn-out, du temps pour soi avant tout

Tous les travailleurs peuvent être sujets au burn-out : ce n’est pas une question de fragilité ! Ainsi, alors que tout va (encore) bien au travail, certains réflexes peuvent permettre de continuer de rester dans cet état, de prendre du recul, et de gérer ses émotions. Entre autres, prendre du temps pour soi est essentiel !   Dans un ouvrage publié en 2019[1], Emily et Amelia Nagoski, estiment que pour éviter d’être submergé par le stress et la fatigue liés au travail, il faudrait que chaque individu consacre 42 % de sa vie à se préserver. Elles suggèrent alors de manière détaillée : 8 heures de sommeil, 20 à 30 minutes de dialogue avec un proche, 30 minutes d’activité physique, 30 minutes pour les repas (manger, préparer, faire des courses), et 30 minutes d’activité permettant de lâcher prise.   S’il n’est pas question d’être dogmatique, ce sont des conseils et des rappels essentiels, qui permettent de tenter de prévenir cet épuisement. Si malgré tout il arrive et demeure, il n’est jamais trop tard pour appeler à l’aide : un médecin, un manager, un proche. [1]  Burnout: The Secret to Unlocking the Stress Cycle (Burnout, le secret pour briser le cycle du stress), Emily et Amelia Nagoski  

Formations qui pourraient vous intéresser

tealium